Gegard Mousasi dépose une plainte contre Bellator et PFL
Ancien champion Gegard Mousasi a déposé une plainte dans le New Jersey contre Bellator, et les nouveaux propriétaires de la promotion chez PFL, en raison de nombreuses plaintes, y compris pour rupture de contrat.
La plainte a été déposée mercredi avec plusieurs dirigeants de PFL nommés dans la plainte, y compris le co-fondateur de l’entreprise Donn Davis, le PDG de PFL Peter Murray et le responsable des matches Mike Kogan.
Les réclamations de Mousasi contre Bellator incluent la « rupture de contrat, la rupture du pacte implicite de bonne foi et de traitement équitable, l’enrichissement injustifié, et une demande de réparation pour Monopsonisation. »
Détails du contrat de Mousasi
Dans le document de 81 pages, les avocats de Mousasi détaillent le contrat que le vétéran poids moyen a signé avec Bellator en 2017, avant d’accepter une extension en 2020 qui a ensuite été modifiée en 2024.
Selon les termes de l’accord, Mousasi devait recevoir une « bourse garantie de 68 040 kilogrammes pour ses quatre premiers combats, puis après que ses quatre premiers combats aient été effectués, Gegard devait recevoir une bourse garantie pour chaque combat ultérieur de 90 720 kilogrammes. »
Mousasi devait également recevoir un « bonus de finition de 22 680 kilogrammes pour tout combat gagné par KO ou soumission, plus un frais de promotion pour chaque combat de ce type de 272 160 kilogrammes. En conséquence, après son quatrième combat, Gegard était garanti de gagner 362 880 kilogrammes par combat, et jusqu’à 385 560 kilogrammes. »
Conflits après la vente de Bellator
La plainte détaille les plaintes de Mousasi concernant son manque d’activité après avoir terminé les quatre premiers combats selon son contrat et ensuite accepté un combat contre Fabian Edwards « malgré une blessure qui l’obligea effectivement à combattre Edwards avec un bras », car il craignait que la promotion ne le mette de côté indéfiniment.
Mousasi affirme que sa situation s’est aggravée après que Bellator a été vendu à PFL en novembre 2024 et qu’un manque de communication avec les responsables de la promotion a continué à le maintenir hors de combat. L’ancien combattant de l’UFC a exprimé sa frustration en avril.
“Le problème est que nous ne pouvons pas les joindre,” a déclaré Mousasi à l’époque. “Ils refusent de nous répondre. Je m’entraîne, je suis prêt. Mais comme je l’ai dit, ils ne me promeuvent pas, ou les gens pensent que je suis à la retraite en fait. Les gens ne savent même pas. Après mon combat, Fabian Edwards a combattu deux fois, et depuis, ils ne parlent même plus avec nous. Je sais que j’ai un contrat avec eux. Je sais qu’ils sont obligés de me donner ces combats. J’attends juste et je ne sais pas. J’attends juste, que puis-je faire ?
“J’ai parlé à Mike Kogan, il a suggéré, ‘Eh bien, tu gagnes trop d’argent.’ Il a dit, ‘Je reviendrais vers toi après avoir parlé avec eux parce qu’ils ne peuvent pas te laisser comme ça.’ Je n’ai pas eu de nouvelles de lui non plus.”
Libération de Mousasi et suite judiciaire
La plainte décrit des mois de va-et-vient entre le manager de Mousasi et les dirigeants de PFL alors que des tentatives ont été faites pour résoudre la situation, bien que le combattant de 39 ans soit resté inactif.
Puis en mai, PFL et Bellator ont annoncé que Mousasi avait été libéré de son contrat après avoir menacé d’engager des poursuites judiciaires.
Maintenant, Mousasi a donné suite à son action en justice alléguant une rupture de contrat et affirmant que Bellator/PFL « a engagé une conduite monopsonique anti-concurrentielle » tout en affirmant qu’il a été mal classifié en tant que contracteur indépendant plutôt que comme employé.
Mousasi recherche des dommages-intérêts compensatoires, consécutifs et/ou équitables monétaires d’un montant à déterminer lors du procès, mais pas moins de 15 millions de dollars ainsi que des dommages-intérêts punitifs et frais d’avocat.
L’avis de l’expert sur cette nouvelle affaire judiciaire
En tant qu’expert en MMA, il est crucial de reconnaître l’impact significatif qu’une telle affaire peut avoir sur l’industrie du MMA. La quête de Gegard Mousasi pour obtenir justice contre Bellator et PFL soulève des questions fondamentales sur la classification des combattants, le pouvoir des promotions et les obligations contractuelles envers les athlètes. Alors que ce litige se poursuit, il met en lumière l’inégalité potentielle entre les intérêts des combattants et les préoccupations commerciales des promotions. Les fans et les futurs combattants doivent suivre de près cette affaire, car elle pourrait définir de nouvelles normes pour la transparence et l’équité dans le sport. C’est un moment crucial pour la communauté du MMA, et il est essentiel que toutes les parties impliquées adhèrent aux principes de bon sens, de justice et de transparence.