Cedric Doumbe et sa préférence pour les arbitres dans ses futurs combats PFL et Bellator
Cedric Doumbe souhaite voir n’importe qui sauf Marc Goddard arbitrer ses combats alors qu’il avance dans PFL et Bellator.
En mars, Doumbe a subi sa première défaite en MMA après qu’une écharde se soit logée dans son pied, et le combat a été arrêté après qu’il a demandé du temps pour la retirer. Goddard a signalé qu’il n’y avait pas de temps morts, mais lorsque Doumbe n’a pas engagé le combat avec son adversaire, l’arbitre vétéran a interrompu le combat et a déclaré un arrêt au troisième round.
Moins de deux mois après cet incident, Doumbe a déjà son prochain combat réservé pour la carte Bellator Paris à venir le 17 mai. Bien qu’il ne va pas faire une scène pour ça, l’ancien champion de kickboxing GLORY prévoit définitivement d’avoir quelqu’un d’autre que Goddard pour arbitrer son combat.
« Je sais que ce n’est pas bien de le dire à haute voix, mais je n’aime plus ce type, » Doumbe a confié à Pronostic-MMA lors d’une conférence de presse. « Je l’aimais avant. Il était l’arbitre de mon premier combat MMA à Dubai. Je l’aimais, mais maintenant je ne l’aime plus.
« Ce n’est pas la première fois qu’il prend ce type de décision, qu’il fait ce type d’erreurs dans l’octogone. Bien sûr, je vais demander si je peux choisir – pas choisir mais je demanderai si je peux avoir un autre arbitre pour mon combat. Si ce n’est pas possible, c’est comme ça. Ça m’est égal, mais je n’aime pas ce type. Je ne l’aimerai jamais plus, je pense. »
Depuis qu’il a signé avec PFL, Doumbe est rapidement devenu l’un des combattants les plus discutés et les plus promus sur le roster, mais les circonstances bizarres entourant cette défaite lui ont laissé un goût amer.
Il a souvent proclamé qu’il est le visage du MMA français et le seul combattant de France capable de remplir des arènes en un temps record – un exploit qu’il sait même des stars de l’UFC comme Ciryl Gane ne pourraient réaliser.
Compte tenu de la manière dont son précédent combat s’est terminé de manière si décevante, Doumbe reconnaît qu’il doit offrir un spectacle au public parisien lorsqu’il reviendra pour sa prochaine performance contre le vétéran de Bellator Jaleel Willis.
« Bien sûr, je ressens cette pression pour chaque combat, » a dit Doumbe. « Comme vous le savez, je parle beaucoup et je dois toujours le justifier. Parce que je n’aime pas parler pour rien. Je n’aime pas parler dans le vide. J’aime le justifier. Comme je l’ai dit, et comme tout le monde le sait en France, je suis le visage du MMA français. Donc je ressens cette pression.
« Avant d’être combattant, je suis un showman. C’est ce que j’aime faire. Offrir le spectacle au public français, à tout le monde autour du monde. J’espère que vous êtes prêts. Nous avons beaucoup travaillé pour cela. »
Malgré les mauvais sentiments qui l’ont consumé après cette défaite en mars, Doumbe reste de bonne humeur en se dirigeant vers son prochain match le 17 mai.
Il a même réussi à injecter un peu d’humour en abordant son prochain adversaire et ses plans pour divertir la foule à Paris.
« Je ne veux juste pas que Jaleel prie pour qu’une écharde entre dans la cage cette fois, » a dit Doumbe en riant. « J’espère que ça va être bien. J’espère que ce ne sera pas Marc Goddard à nouveau comme arbitre. Alors nous pouvons faire un bon combat et c’est tout. »
Une Analyse Expert : Les Hopes de Doumbe Reflètent un Enjeu Plus Large
La frustration de Cedric Doumbe envers l’arbitrage de Marc Goddard ajoute une couche de complexité rarement discutée dans le monde du MMA. Non seulement elle souligne l’importance cruciale d’une communication fluide et d’un accord clair sur les règles entre les arbitres et les combattants, mais elle révèle aussi un aspect souvent négligé de la psychologie du combattant. Dans un sport où chaque détail compte, la confiance dans l’impartialité et la compétence de l’arbitre peut influencer de manière significative la performance d’un athlète.
Cedric Doumbe, avec sa carrure de vedette et son ambition inébranlable, montre que même au sommet de leur forme, les combattants ne sont pas à l’abri des aléas du sport. Son évocation d’un incident apparemment mineur comme une écharde souligne à quel point les attentes peuvent impacter psychologiquement les athlètes avant et pendant leurs combats.
En fin de compte, la demande de Doumbe pour un changement d’arbitre est moins une affaire personnelle contre Marc Goddard qu’une aspiration à ce que son prochain combat se déroule dans les conditions les plus équitables possible. Ce faisant, il met l’accent sur une vérité universelle dans le sport de combat : au-delà de la force, de la technique et de la stratégie, la confiance dans le cadre même du combat est fondamentale.