Ihor Potieria espère que sa défaite à l’UFC 301 contre Michel Pereira sera annulée pour devenir un no-contest.
Le combattant ukrainien a abandonné suite à un étranglement en guillotine en moins d’une minute à Rio de Janeiro, au Brésil, le 4 mai, mais a affirmé que Pereira avait porté un coup illégal après avoir réalisé un salto arrière pendant le combat, atterrissant avec sa jambe sur sa tête au sol.
Selon Potieria, Pereira a porté un «coup de pied illégal».
Il a écrit sur sa page Instagram dimanche que Pereira avait porté un «coup de pied illégal», et a ajouté que «peut-être y aura-t-il justice et ce combat sera annulé». La Commission Brésilienne d’Arts Martiaux Mixtes (CABMMA) a confirmé à Pronostic-MMA que Potieria avait déposé un appel.
«Trois commissions sportives bien connues en Amérique ont dit que c’était une disqualification», a écrit Potieria sur Instagram. «Mais le combat avait lieu au Brésil, donc nous verrons ce que dit la commission sportive de Rio de Janeiro à ce sujet, car au début, ils voulaient également faire une disqualification. J’accepte tout ce qui m’est proposé et je veux que tout soit juste.
«Bien sûr, tout le monde ne voit qu’un somersault cool, mais encore une fois les règles sont enfreintes contre moi pendant un combat et je ne veux pas que cela reste impuni encore une fois. Alors, j’attends des nouvelles… Un jour, nous nous rencontrerons à nouveau et le résultat de notre combat sera complètement différent. Donnez-moi juste le temps de me préparer pleinement!»
L’arbitre Fernando Portella en discussion avec d’autres officiels de la CABMMA
Avant de rendre la décision officielle, une victoire par soumission pour Pereira. Le poids moyen brésilien, qui bénéficie maintenant d’une série de huit victoires consécutives, a déclaré lors de la conférence de presse d’après-combat que réaliser ce genre de mouvement est un risque, «mais je suis celui qui prend des risques».
Notre dernier mot
Dans le monde impitoyable des arts martiaux mixtes, chaque combat offre une scène sur laquelle les athlètes exposent non seulement leur force et leur technique, mais aussi leur capacité à naviguer dans un environnement où les règles et leur application peuvent parfois plonger dans une zone grise. L’appel d’Ihor Potieria pour que son combat contre Michel Pereira soit déclaré no-contest jette une lumière crue sur cette complexité, rappelant l’importance d’une réglementation équitable et d’une application cohérente des règles.
Les cas comme celui-ci testent l’intégrité des organisations sportives et soulignent la nécessité d’une instance réglementaire impartiale, capable d’assurer la justice pour tous les combattants. Comme Potieria, chaque athlète mérite une chance équitable de prouver son excellence dans le cadre le plus juste possible. La réponse de la CABMMA et des autres commissions sportives à cette contestation sera donc cruciale non seulement pour l’issue de ce combat spécifique mais aussi pour l’intégrité du sport lui-même.
À mesure que les arts martiaux mixtes continuent de croître sur la scène mondiale, des moments comme celui-ci agissent comme des rappels puissants des défis auxquels le sport est confronté et du rôle vital que jouent l’éthique et la justice dans son évolution.