Dustin Poirier face à une grande décision concernant son avenir après une autre défaite déchirante
Dustin Poirier doit prendre une décision importante concernant son avenir après une autre défaite déchirante lors de sa troisième tentative de devenir champion incontesté à l’UFC 302.
Malgré un effort vaillant, ce natif de la Louisiane âgé de 35 ans a finalement été battu dans son combat contre Islam Makhachev, succombant à une soumission par étranglement D’arce tard dans le combat. Poirier avait admis, quelques jours avant le combat, qu’il lui serait difficile d’imaginer un scénario où il pourrait perdre puis se frayer un nouveau chemin vers une chance au titre, donc il avait prévu de profiter au maximum de cette dernière opportunité.
Tristement, Poirier a encore échoué dans sa dernière tentative de devenir champion incontesté de l’UFC, ce qui l’a laissé à contempler s’il pourrait être temps de se retirer.
« Je me battais pour être le champion du monde »
«Je me battais pour être le champion du monde,» a dit Poirier lors de la conférence de presse après combat de l’UFC 302. «Pour quelle autre raison me battrais-je? Juste pour le plaisir de combattre? Parce que je suis accro, sans aucun doute. Pour l’argent? Ma famille et moi nous sommes bien, je n’ai pas besoin de l’argent. L’argent est génial, mais ma santé passe avant. Pourquoi me battre? Pour être à nouveau champion. Aurai-je une nouvelle chance même si j’enchaine les victoires? Je ne sais pas. Mais c’est une montagne si difficile à escalader que j’ai grimpie tant de fois.
«J’ai 35 ans et j’entends des gens dire, ‘Ce n’est pas vieux.’ Mais j’ai 50 combats. Je me bats depuis que j’ai 17 ans. Mon premier combat en cage était à 18 ans. J’ai 10 combats qui ne sont pas sur mon record. J’ai été dans un tas de batailles. À un moment donné, cela va me rattraper. Évidemment, j’ai juste combattu le mec numéro un livre pour livre, et chaque fois que je me levais du tabouret, je sentais que j’allais gagner ce combat. Je me souviens avoir pensé en me levant du tabouret, ‘Je vais être le champion du monde ce soir.’ Je l’ai senti. Donc, je dois juste voir.»
Concernant le combat
En ce qui concerne le combat lui-même, Poirier a détaillé sa plus grande lutte contre Makhachev, et cela ne se résumait vraiment pas à la lutte, qui était l’arme principale du Russe contre lui.
Bien qu’il ait passé beaucoup de temps sur la toile avec Makhachev essayant de le finir — y compris la séquence finale menant à la soumission par étranglement D’arce — Poirier était en fait fier des améliorations qu’il a réalisées dans cette partie de son jeu.
Au lieu de cela, Poirier pointe vers une force que Makhachev et son mentor Khabib Nurmagomedov possèdent tous les deux.
«Honnêtement, similaire à Khabib, son mouvement est vraiment étrange,» a dit Poirier de Makhachev. «Le timing de celui-ci est vraiment étrange, pour prendre son cadence. Je voulais m’ouvrir plus et lancer plus de volume, mais quand il s’engageait dans le pocket, il en sortait bizarrement. Ses plongements de tête, j’entendais mon coin me dire de lancer le genou tout le temps, mais j’avais juste l’impression que je pourrais me faire prendre à cause de ça.
«Son mouvement est un peu maladroit, c’est un timing étrange, alors je ne pouvais pas enchaîner les combinaisons. Tout le reste était comme je m’y attendais.»
De retour à la case départ
Avec la défaite, Poirier se retrouve de nouveau à la case départ, et il n’est juste pas certain qu’il pourra rester assez longtemps pour gagner une autre chance à l’or de l’UFC.
Il y a une partie de lui qui sait que c’est possible, mais ensuite Poirier commence à penser à sa femme et à sa fille, qui doivent lui dire au revoir pendant des mois à la fois lorsqu’il est parti pendant le camp d’entraînement. Il sait que si la décision leur revenait, il prendrait sa retraite immédiatement, mais Poirier est finalement celui qui doit prendre cette décision.
«Je connais la réponse — ils veulent que j’arrête,» a dit Poirier de sa famille. «Mais je sais que je peux encore rivaliser avec ces gars. Je dois juste comprendre pour quoi je me bats.
«J’ai battu un jeune gars la dernière fois. Je viens juste de rivaliser avec le gars numéro un livre pour livre et je me sentais bien jusqu’à la fin. Je dois juste voir. Je peux encore rivaliser, mais je ne veux pas que le sport me mette à la retraite et me presse. Je ne veux pas être l’un de ces gars qui s’accrochent. Je respecte et honore cela trop. Nous verrons. Je ne sais pas, mais ce pourrait être mon dernier combat.»
Une pilule difficile à avaler
Peut-être la pilule la plus difficile à avaler pour Poirier est de savoir que s’il avait gagné samedi, sa retraite était presque certainement imminente.
Au lieu de cela, la défaite le laisse en désir de plus, mais il ne peut tout simplement pas dire combien il lui reste à donner.
«C’est le problème — ce soir, si j’avais remporté cette ceinture, je serais content de tout ce que j’ai fait dans ce sport,» a dit Poirier. «Je n’ai pas atteint l’objectif ultime. La raison pour laquelle j’ai commencé à me battre, c’était pour être le champion du monde, incontesté, et je ne l’ai pas obtenu.
«Ce pourrait être mon dernier combat. Je ne sais pas. Je dois juste rentrer chez moi et voir pour quoi je me bats.»
L’opinion de l’expert
La situation de Dustin Poirier résume parfaitement la cruelle réalité du sport de combat professionnel. À l’UFC, chaque combattant sait que la gloire est éphémère et que les défaites, même les plus serrées, peuvent remettre en question des années de sacrifice et d’effort. Poirier, avec sa carrière illustre, se trouve à un carrefour où les questions de santé, de bien-être familial et de désir de compétition se heurtent. Ce conflit interne souligne non seulement l’intensité du combat pour le titre mais aussi la profondeur des décisions prises en dehors de l’octogone. Pour Dustin Poirier, comme pour tant d’autres avant lui, le combat le plus dur est peut-être celui qui vient après le dernier coup de sifflet.