L’ancien champion de l’UFC Matt Serra n’est pas impressionné par Tim Welch, coach de Sean O’Malley, à l’UFC 306
L’ancien champion de l’UFC, Matt Serra, ne s’est pas montré impressionné par Tim Welch, le coach de Sean O’Malley, à l’UFC 306.
Merab Dvalishvili a battu O’Malley pour s’emparer du titre bantamweight lors de l’événement principal de la première carte de promotion au Sphere de Las Vegas. Serra, qui a été dans le coin de Dvalishvili à de nombreuses reprises par le passé, a réagi au combat — et plus spécifiquement aux efforts de coaching de Welch — sur son podcast.
Les critiques de Serra envers Welch
«Ce combat l’a exposé en tant qu’entraîneur car quand ton gars gagne et met des KO, bien sûr, tu ressembles à un putain de super-héros,» a dit Serra. «Quand ton combattant est clairement en train de perdre le combat — et commence à perdre des rounds — Tim Welch était comme ne voulant pas blesser les sentiments [d’O’Malley]. ‘OK, bon round’, non, tu es en train de perdre putain de trois rounds. Tu dois le motiver. … Il avait peur de ne pas savoir comment gérer son gars [sur] autant de rounds, et j’ai pensé que son travail de coin était merdique.
«Donc il s’est exposé. [Dvalishvili] a fait son travail et Tim Welch n’avait pas de réponses pour son combattant.»
Déclaration de O’Malley après le combat
O’Malley a déclaré qu’il n’avait «zero excuses» pour sa performance après le combat, et a dit qu’il prendrait une période prolongée de repos suite à la deuxième défaite de sa carrière professionnelle. « Sugar » a ensuite révélé qu’il avait subi une déchirure du labrum, et qu’il allait se faire opérer le 3 octobre.
Notre avis d’expert : Tim Welch est-il fautif ?
La performance à l’UFC 306 a sans doute été un point de discorde majeur non seulement pour Sean O’Malley et son équipe, mais aussi pour les spectateurs et les professionnels du secteur. Les critiques de Matt Serra envers Tim Welch remettent en lumière une vérité souvent dure dans le monde des combats: la nécessité pour un coach de savoir non seulement construire la confiance d’un combattant mais aussi, et peut-être plus important encore, de savoir comment le guider face à l’adversité. Cette situation enseigne une leçon précieuse sur l’importance du rôle d’un entraîneur dans le développement et l’exécution d’une stratégie adaptative à mi-combat.
Quant à Sean O’Malley, son engagement à prendre une période de repos et à se soigner montre un niveau de maturité et de sensibilisation professionnelles. En dépit de cette défaite, son parcours jusqu’à présent témoigne de son potentiel et de sa ténacité. Le chemin vers la récupération et le retour est long, mais aussi une opportunité de faire preuve de résilience et de détermination.
En somme, UFC 306 a été un spectacle de révélations et de leçons tant pour les combattants que pour leur coaching. Dans ce monde de compétition acharnée, les moments difficiles sont souvent ceux qui forment les champions du futur. La capacité de rebondir après une défaite, de repenser les stratégies et de solidifier l’esprit d’équipe est ce qui, finalement, définit la grandeur.